Wednesday, January 20, 2010

interview avec le componist To Hai




"Mémoires d'un lâche" par To Hai. Ce livre dénonce les crimes du régime communiste au Vietnam par un membre de la parti depuis 1949. Le livre est publié dans les États Unis. M To Hai est un compositeur de musique fameux en Vietnam.


Notes de l'éditeur: To Hai ou To Dinh Hai était né en 1927 à Hanoi. Il commençait des études de litérature et de musique dans un collège de soeurs catholiques à Hanoi. Après son 1er Baccalaureate, To Hai joignait les Troupes Nationales de Défense, puis il devenait membre du parti communiste. Depuis 1947, To Hai est bien connu pour ses chansons, comme par example Nu Cuoi Son Cuoc (Le sourire des montagnards) Tro Lai Do Thanh (Retour dans la capitale)... To Hai a composé beaucoup, environ 1000 pièces de musique. Mais, selon sa confession, "la plupart de mes oeuvres étaient composées par ordre, c'est à dire qu'elles ne faisaient que crier des slogans de propaganda."

En 1960, To Hai quittait le parti communiste et l'armée. Après 1975, il s'installait à Saigon et en 1986 il prenait sa retraite anticipée. Il décidait de vivre à Nha Trang sans "prendre des ordres quoi, comment et pour qui je devais écrire."
Le compositeur To Hai a maintenant 83 ans. Il est malade, à peine capable de bouger, il reste au lit près de son PC et il est le blogger le plus vieux en Vietnam.Il écrit toujours pour faire les gens perdre leurs illusions et abandonner le communisme, pour réclamer la dignité des hommes qui a été détruite dans l'autumne de l'année 1945.

Le livre "Mémoires d'un lâche" sera publié samedi, le 13 Juin à 2:00 p.m. dans l'auditorium de l'office central de Nguoi viet par Que Huong Book Case. A cette occasion, To Hai, à Saigon, a accepté de nous joindre pour une télé-interview avec Nguoi Viet. Voici l'interview:

Nguoi viet: Normalement, on n'écrit que des choses bonnes sur soi-même dans ses mémoires. Mais vous avez constaté qu'il s'agit des mémoires d'un lâche. Pourquoi?

To Hai: Dans ces mémoires, je n'écris que de ma lâcheté. La situation dont je ne pouvais pas me libérer que dans ma retraite. Dans le passé, quand le parti et le gouvernement m'ont payé, pour survivre, j'étais obligé d'écrire des choses que je n'aimais pas.Je ne suis pas différent de mes collègues qui ont compris vers la fin de leur vie la necessité de réfléchir sur soi-même. Moi, j'ai réfléchi sur moi-même pendant 15 à 20 ans. Mais je n'ose pas publier cela dans mon propre pays. Il faut publier cela à l'étranger. S'il y aurait la liberté de l'expression en Vietnam, je préférais le publier ici. Maintenant, bien que le livre ne soit pas encore publié, les journaux vietnamiens m'ont déja insulté. (Il tousse fortement) Pardon, ma santé n'est pas bonne. Et pour cela, je tousse frequemment et je ne peux pas parler bien.
Nguoi Viet: Dans votres mémoires, le lecteur peut voir qu'à l'âge de vingt ans, vous regardiez le drapeau rouge avec son étoile jaune comme un symbol d'orgueil national. Mail plus tard, vous disez que votre père vous disait que "parce que tu a suivi le communisme, un jour si tu as raté et tu rentres à la maison, ton père va te flanquer à la porte." A cette époque-là, votre père doit avoir compris quel dommage le communisme peut causer pour la nation?

To Hai: A cette époque-là, mon père travaillait dans le secteur postal. Il pouvait se procurer beaucoup de livres et des journaux de l'étranger. Alors il lisait beaucoup et moi aussi. Tout de même, nos points de vue étaient très différents. A ce temps, non seulement moi, mais aussi le roi Bao Dao ou bien d'autres vétérans de la révolutions auraient regardé cet homme, qui s'appelait Nguyen Ai Quoc et qui changait son nom en Ho Chi Minh, plutôt comme un patriot qu'un communiste. Le plus important est que M Ho avait abandonné le parti communiste et formé un gouvernement de coalition avec la participation de membres non-communistes. Mon père disait: "On vous a trichés." C'étaient les mots de mon père qui me faisaient suivre le drapeau rouge avec l'étoile jaune. Pour ainsi dire, c'était l'orgueil d'un garçon de 18 ans qui me faisait suivre le communisme. La réforme agraire finalement m'a désenchanté et je commençais à écrire. Mais la moitié de mes oevres servait à alimenter ma famille et l'autre moitié était pour moi-même. Les oevres que j'écrivais pour survivre n'était qu'une compilation sans valeur littéraire ou artistique. A présent, avec "Mémoires d'un lâche", je peux réellement vivre et écrire pur que mes lecteurs et déscendants puissent savoir qu'il y avait un temps où les artistes comme moi participaient dans les terreurs politiques comme la réforme agraire. Je n'espère pas devenir un écivain avec mon livre, mais j'espère que mes amis et mes déscendants sachent que notre vie était détestable parce que nous devions composer selon les ordres de la politique.

Nguoi viet: Dans la guerre de Vietnam, vous restiez dans le nord du pays et votre famille s'en allait au sud. Vous avez un beau-frère, Lieutenant-Général Lan Quang Thi de la République Vietnam. Quelle était votre impression de la societé du sud à la fin de la guerre?

To Hai: Dans mon blog, j'ai diminué ma lâcheté en exprimant mes sentiments dans l'article "une visite chez les riches, une question de fortune". Je arrivais à Saigon après 1975 lorsque ma famille était déjà partie pour les Etats Unis. C'était comme en 1954 quand je retournais à Hanoi et ma famille entière était déjà dans le sud. Je n'étais pas tellement misérable comme Duong Thu Huong quand elle arrivait à Saigon et s'apercevrait qu'elle avait été deçue. Elle devait s'assoir au bord de la rue et elle pleurait. Quand même, j'étais sûr que ce n'avait pas été une guerre de libération comme celle contre les Français et que la société dans le sud n'était pas comme le parti nous avait dit. Le peuple n'avait pas été exploité. A cause de cela, j'étais heureux de savoir que ma famille avait quitté le pays pour les Etats Unis. Mes sentiments étaient tristes parceque mes parents, mes frères et mes soeurs me manquaient, et en même temps, j'étais joyeux de savoir qu'ils étaient libres. S'ils auraient restés ici, on les aurait imprisonnés à vie. Ce n'est pas seulement mon opinion, mais d'autres aussi, qui venaient du nord, pensaient comme moi. Je vois que la société dans le sud avait savouré beaucoup la liberté. Je souhaitais d'avoir la même liberté que les écrivains du sud. Les écrivains du sud ont leur propre dignité et ils étaient libre pour écrire sans suivre aucune ordre. Les gens menaient une vie libre, il y avait partout des biens. Les gens dans la campagne bénéficiaient d'une vie pleine de toutes sortes d'oiseaux et de poissons. Pas comme les gens dans le nord qui se souciaient toujours.

J'étais heureux de voir cela, mais je m'en doutais que le gouvernement puisse faire une réforme agraire comme dans le nord, executer les propriétaires et d'autres chose horribles pour faire souffrir les gens du sud. Heureusement, les gens du sud ne souffraient que la moitié de ce que les gens du nord avait du souffrir. La moitié, ça veut dire que dans le sud il y avait aussi une réforme industrielle et commerciale, chassant les gens vers les zones neuves économiques. Mais il n'y avaient pas d'executions et pas de condamnations publiques par la famille comme dans le nord. Je crois que c'est injuste que quelques-uns dans le sud méprisent en général les gens du nord. Dans le nord, les gens souffraient beaucoup plus sous le communisme que ceux dans le sud. Les gens du nord souffraient mentalement et physiquement. Je ne peux pas décrire leur souffrance. Avec mon expérience avec les communistes, je renseignais tous mes amis, qui me visitaient après 1975 comme par example Pham Dinh Chuong. Je le renseignais de quitter le pays. Je renseignais tous mes perents et amis de s'en aller s'il y avait une occasion de le faire.


Nguoi Viet: En appelant vous-même un lâche, il vous fallait beaucoup de courage pour vaincre la peur qui avait été dans votre tête pendent plus d'une demi-siècle?


To Hai: Il n'est pas possible de changer le régime si notre peuple reste si lâche. Si on peut faire des reproches à un homme commun à cause de sa lâcheté, il faudrait faire cent fois des reproches à un écrivain. Parce qu c'est à l'écrivain de semer l'idélogie et la bonne volonté dans l'esprit des hommes! S'ils ne'osent pas exprimer leur pensées, ils ont péché gravement.

Maintenant, quand on bavarde dans les cafés, les gens semblent être très inclinés à critiquer le régime. Même des officiers militaires ont l'esprit si ferveux. Mais personne n'ose parler. Il y a aussi quelques gens courageux comme Tran Khai Thanh Thuy, Le thi Cong Nhan, Nguyen van Dai... qui ont parlé et qui ont accepté d'être imprisonnés pour des années. J'admire sincèrement ces jeunes gens. En outre, les Vietnamiens ont été opprimés par une dictature proletaire dont les chefs prétendent toujours d'être des prolétaire pour rassurer leur position. En réalité, ils suivent le capitalisme. Mais qui ose parler! Ce comportement de rester en silence est un désappointement pour moi. Pour établir une democratie en Vietnam, il faut beaucoup plus que cela! Il ne suffit pas d'écrire des mémoires comme les miens. La seule chose que mes mémoires peuvent atteindre c'est de découvrir quelques ombres obscurs en Vietnam, c'est tout.

Nguoi Viet: Comment peut-on libérer votre peuple de la peur de l'oppression communiste depuis l'autumne 1945?

To Hai: J'ai vu que la plupart des gens n'ose pas exprimer leur pensées. Quelques-uns ont fait publier leur vraies pensées après leur mort, comme l'écrivain Nguyen Khai, le poète Che Lan Vien. Même ces intellectuels n'osent pas dire la vérité, et moins encore les gens communs. Il faut dire qu'il y avait aussi des gens qui parlaient quand ils étaient vivants, comme Hoang Minh Tuong avec "Le temps des saints" Dao Hieu avec "Se perdre"...Mais, ce ne sont pas beaucoup. Alors, je ne vois pas comment libérer les gens de la peur pour que tous ensemble puissent trouver une solution pour toute la nation.

Nguoi viet: Ma dernière question. Est-ce que vous avez encore quelque chose à dire aux lecteurs vietnamiens?

To Hai: Mon seul désir est que me compatriotes à l'étranger soient vigilants et qu'ils disent du gouvernement communiste: "Ils ne dirent pas ce qu'ils pensent!" Aujourd'hui ils dirent comme ci, demain ils diront comme ça .Les gens dans notre pays savent bien que le gouvernement se comporte comme ça. Je crois que la nation est un bien commun et elle n'appartient pas à une groupe spéciale. Il ne faut pas laisser une groupe, ou un parti, faire ce qu'ils veulent. Je désire que me compatriotes, dans mon pays ou à l'étranger, ne se laissent pas conduire par la haine ou par des differences entre eux. Cela ne doit pas les séparer. Il ne faut pas oublier notre tâche commune: lutter pour un avenir meilleur en Vietnam. Il faut croire qu'un jour notre pays changera. Tout le pays, du nord au centre jusqu'au sud bénéficiera de ce jour d'inspiration.

Nguoi viet: Je vour remercie d'avoir participé dans l'interview.

Monday, January 18, 2010

Das Treffen zwischen der Autorin Thanh Thuy Khai Tran und dem ARD Reporter Bernd Musch-Borowska.

Das Warten naht sich dem Ende zu. Die Zeit verging schneller als ich dachte. Meine Freundin und Ich fuhren mit einem Taxi zum Sophia-Plaza Hotel, das nahe Ho-Tay See liegt, um wie verabredet ihn zu treffen.




Als wir ankam, wussten nicht zurecht wie wir ins Hotel reinkam weil wir keine Ausweise mithatten und seine Telefonnummer war nicht erreichbar. Aber da kam er raus, uebergross und mit einem bereiten Laecheln. Das erinnert mich an das Wort eines Gelehrten: "Laecheln ist das einzige diplomatische Kommunikationmittel, das ohne Dolmetschen und Sprache moeglich ist".

Dank seines offenen Laechelns und hoeflichen Handschuettlen konnten wir uns vom ersten Augenblick an vertrauen.

Seine erste Frage an mich war:

Was empfinden Sie ueber die Verhaftung des Rechtsanwaltes Cong Dinh Le? Ist die ausserordentlich ploetzliche Verhaftung eines Rechtsanwaltes wie Dinh wirklich noetig wie die das kommunistische Regime darstellt?

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Er scheint sich mit meiner Antwort, die meine begleitende Freundin fuer ihn uebersetzt hat, zufrieden zu sein. Kopfnickend stellte die naechste Frage:

Ich habe gehoert dass Sie frueher schon verhaftet wurden?

Ja, Ich erinnere mich an die Zeit 2 Jahren frueher, den 21, April 2007, um darauf zu antworten.

Ich wurde 9 Tagen vor dem 30. April verhaftet, einen sehr sensiblen Tag unseres Volkes. Der Tag, an dem das kommunistische Regime Sued Vietnam ueberfiel und liess ein tiefes Wunder, das immer noch blutet nach 34 Jahren.

Wie haben sie Sie im Gefaengnis behandelt?

Wie alle anderen Gefangenen. Sehr schlecht und unendlich Schlimm. Dies stelle ich ganz klar, weil ich die Gefaengnisse in Deutschland duch das Internet and Zeitungen erfahren habe. Nur 15 kg Reis, 15 kg Gemuesen, 15 kg Brennholz und 300 Gramm Fleisch monatlich. Kein Recht auf das Nutzen von Papiere und Stifte. Das Benutzen von Telefon ist nicht erlaubt. Auch langes Treffen mit Verwandten ist verboten.

Die Gefaengnisszelle ist sehr engraeumig und dunkel. Jede Gefangene kann 60 cm haben. Das Maximum ist 2m. Der Durchschnittswert ist ungefaehr 80 cm. Selbstverstaendlich wenn eine zum Buerger der letzten Klasse gehoert, muss sich besonderen Gehirnwaeschemassnahmen unterziehen, um das oppositionelles Denken reinzuwaschen und sich dem "Fortschritt" zu unterwerfen, und so das Gedankengut nicht weiter an die Gesellschaft weiterzuleiten. Deswegen muessen wir sowohl seelische als auch koerperliche Belastung ertragen:

Mangel, Hunger, Kaelte, die qualitaet des Leben ist das ewige Demutigen. Kalte Mahlzeit, unsauberes Trinkwasser, der ganze Koerper is schmutzig und es kribbelt ueberall, insbesonders im Genitalbereich.


Warum engagieren Sie sich fuer diesen gefaehrlichen Kampf?

Weil wir nicht kriecherisch leben koennen. Die Generation unserer Vaeter war die erste, die von der Partei schwarz auf weiss betrogen wurde. Deswegen muessen wir aufstehen um die blinde Leidenschaft, das Verheimlichen von Wahrheiten, das Luegen, das Betruegen zu beseitigen, damit die Generationen unserer Kinder und Enkelkinder nicht wieder von der Diktatur unterdrueckt, nicht von Hochiminh's Ideologie, von dem internationalen Kommunismus, von der Marxismus und Leninismus infiziert und dadurch die Menschheit noch mehr Elend zutun.

Haben Sie irgendwelche Sorge ueber Ihre Gesundheit und ueber die Unterdrueckung von Seiten der Regierung?

Von Grund aus, wir akzeptieren das. Wir empfinden das Leid des Volkes als unseres. Wenn man sich einmal fur die Zukunft, fuer die Globalisierung engagieren, dann ist man bewusst, dass man benachteiligt wird and dass man sich opfern muss. Wissen, dass man das gegenwaertige Leid zu sich aufnimmt, um das Entstehen des Stolzes und der Ehre fuer die Zukunft unserer Kinder zu ermoeglichen. Und somit die Zukunft des Landes aus dem Teufelskreis bringen. Ausserdem um mich herum gibt es einen menschlichen Schutzschild, vor allem die 3 Millionen Vietnamesen im Ausland aber jetzt und zukueftig werden es alle Menschen im Inland sein, die ein Gewissen haben.

Bernd hoert mich traurig zu und sagte langsam...

Ich wuensche mir dass Vietnam den Weg des Polens geht.


Abschliessend des Hauptthemas erwaehnte ich traurig etwas nebenbei:

Deswegen wuesche ich mir, die jetzige Situation ein Ende bereiten. Aber gegenwaertig ... mein Haus ist nicht einfach nur ein Platz zum Wohnen, zum Naehren der Seele und der Liebe fuer mich selbst und fuer unserer Kinder. Es hat leider auch die Funktion eines Gefaengnis. Man kann nicht einmal einkaufen gehen. Man kann seine Kinder nicht von der Schule abholen. Man kann seine leibliche Mutter nicht besuchen. Das

Haus wurde 24/24 ueberwacht. Nachts kann man klar die Wachleute hinundhergehend hoeren. Man hoert sie sich unterhalten, husten mischend mit dem Verdammen: "Was fuer ein Leben, gedemuetigt wie ein Hund nur wegen des Geldes". Sogar das Geruch des Rauchens dieser Wachleuten gelangt ins Haus ...

"Memoiren eines Feiglings" von To Hai




"Memoiren eines Feiglings" von To Hai. In diesem Buch werden die Verbrechen des kommunistischen Regimes von einem Parteimitglied (seit 1949) offengelegt. Es wird in den USA veröffentlicht. To Hai ist in Vietnam als Komponist berühmt.

Anmerkungen des Herausgebers: To Hai oder To Dinh Hai wurde 1927 in Hanoi geboren. Er begann eine literarische Ausbildung und Musikstunden in einer Schule von katholischen Nonnen in Hanoi. Nachdem er das Gymnasium abschloss (Französisches Baccalaurate 1), schloss sich To Hai der Nationalen Verteidigung an und wurde danach Mitglied der kommunistischen Partei. Seit 1947 war To Hai bekannt für seine Lieder wie Nu Cuoi Son Cuoc (Das Lächeln der Bergbewohner), Tro Lai Do Thanh (Rückkehr in die Hauptstadt)... To Hai hat viel komponiert, etwa 1000 Musikstücke. Aber, wie er zugibt, "wurden die meisten meiner Werke auf Befehl erstellt, so dass sie eigentlich nur Propaganda-Slogans schmettern."

1960 verließ To Hai die kommunistische Partei und nahm seinen Abschied von der Armee. Nach 1975 zog er nach Saigon und ging 1986 in den vorzeitigen Ruhestand. Er beschloss, sich in Nha Trang niederzulassen und zurückgezogen zu leben, um keine Befehle mehr annehmen zu müssen, "was, wie and für wen ich schreibe."

Der Komponist To Hai ist jetzt 83 Jahre alt. Er ist krank, kann sich kaum bewegen, liegt im Bett neben seinem PC und ist Vietnams ältester Blogger. Er schreibt immerzu, damit die Leute ihre Illusionen verlieren und den Kommunismus aufgeben, damit die Leute ihre Würde wiedererlangen, die nach dem Herbst 1945 zerstört wurde.

Das Buch "Memoiren eines Feiglings" von To Hai wird am Sonntag, den 1. Juni um 14:00 Uhr im Auditorium des Nguoi Viet-Nachrichtenbüros vom Verlag Que Huong Bookcase vorgestellt. Bei dieser Gelegenheit hat sich To Hai bereit erklärt, von Saigon aus Nguoi Viet ein Tele-Interview zu geben:

Nguoi viet: Normalerweise schreibt man etwas Gutes über sich selbst in den Memoiren. In Ihrem Fall jedoch, heißt es Memoiren eines Feiglings. Warum?

To Hai: In diesem Memoiren schrieb ich über meine eigene Feigheit. Die Situation, aus der ich mich erst nach der Pensionierung befreien konnte. In der Vergangenheit, als ich auf der Gehaltsliste der Partei und der Regierung stand, musste ich, um zu überleben, etwas schreiben, das ich nicht wollte. Ich bin nicht anders als einige meiner Kollegen, die in ihren späten Jahren erkannten, dass sie über sich selbst nachdenken mussten. Ich habe 15 - 20 Jahre über mich selbst nachgedacht. Aber ich wage das nicht im Inland zu veröffentlichen. Das muss ich im Ausland machen. Wenn wir in Vietnam Meinungsfreiheit hätten, dann würde ich es lieber hier veröffentlichen. Schon jetzt, obwohl das Buch noch gar nicht im Handel ist, haben vietnamesiche Zeitungen mich bereits beleidigt. (Er hustet stark) Tut mir leid, mit geht es nicht so gut. Darum huste ich oft und kann nicht flüssig sprechen.

Nguoi Viet: In ihren Memoiren kann der Leser erkennen, dass sie in ihrer Jugend die rote Fahne mit dem gelben Stern als Symbol des Nationalstolzes ansahen. Aber später erzählten Sie, Ihre Vater hätte Ihnen gesagt "weil Sie dem Kommunismus gefolgt sind, wenn Sie eines Tages scheitern und zurückkehren, würde er Sie rauswerfen." Zu dieser Zeit muss Ihr Vater schon erkannt haben, welchen Schaden der Kommunismus dem Land zufügen kann.

To Hai: Damals arbeitete mein Vater bei der Post. Er konnte viele Bücher und Zeitschriften aus dem Ausland bekommen. So las er viel und ich auch. Dennoch hatten wir verschiedene Standpunkte. Damals hätte nicht nur ich, sondern sogar König Bao Dai and andere Veteranen der Revolution den Mann, dessen Name Nguyen Ai Quoc war und der sich später Ho Chi Minh nannte, eher als Patriot denn als Kommunist betrachtet. Vor allem hatte Mr. Ho sich von der Kommunistischen Partei Indochinas abgewandt und eine Koalitionsregierung unter Beteiligung nicht-kommunistischer Mitglieder eingesetzt. Mein Vater sagte: "Ihr wurdet betrogen". Es waren die Sprüche meines Vaters, die mich zur Flagge mit dem gelben Stern trieben. Offen gesagt, es war der Stolz eines 18jährigen Teenagers, der mich dem Kommunismus folgen ließ. Bei der Landreform wurde ich desillusioniert und begann zu schreiben. Aber die Hälfte meiner Tätigkeit diente dem Überleben meiner Familie und die andere Hälfte war für mich. Die Werke, die ich zum Überleben schrieb, waren eigentlich nur eine Art heruntergekommene Ansammlung ohne jeden künstlerischen oder literarischen Wert. Erst jetzt, mit den "Memoiren eines Feiglings", kann ich wirklich leben und schrieben, so dass die Leser und ihre Nachkommen sehen, dass es eine Zeit gab, in der Künstler wie wir in todbringende politische Aktionen wie die Landreform mit hineingezogen wurden. Ich hoffe gar nicht, ein Schriftsteller zu werden mit diesem Buch, aber ich hoffe sehr wohl, dass meine Freunde und Nachkommen erkennen, wie erbärmlich unser Leben war, weil wir im Auftrag des Staates komponieren mussten.

Nguoi Viet: Während des Vietnamkriegs blieben Sie im Norden und Ihre Familie wanderte nach Süden aus. Sie haben einen Schwager, Lieutenant General Lam Quang Thi der Republik Vietnam. Wie sahen Sie die Gesellschaft im Süden, als der Krieg 1975 endete?

To Hai: In meinem Blog, habe ich meine Feigheit etwas reduziert und meine Gefühle in dem Artikel "Ein Besuch bei den Reichen, eine Frage des Vermögens" zum Ausdruck gebracht. Ich kam in Saigon nach 1975 an, als meine Familie bereits in die USA ausgewandert war. Es war wie 1954, als ich nach Hanoi zurückkehrte, aber meine Familie schon in den Süden gezogen war. Ich war nicht so unglücklich wie Duong Thu Huong, als sie in Saigon ankam und erkannte, dass sie betrogen worden war. Sie musste sich am Straßenrand hinsetzen und brach in Tränen aus. Dennoch wusste ich sicher, dass dies kein Befreiungskrieg wie gegen die Franzosen gewesen war und dass die Gesellschaft im Süden nicht so war, wie die Partei behauptet hatte, z.B. dass die Menschen ausgebeutet worden waren. Deshalb war ich sehr glücklich, als ich erfuhr, dass meine Familie in die Staaten gegangen war. Zum einen vermisste ich meine Eltern und Geschwister, zum anderen war ich froh zu wissen, dass meine Familie sicher und in Freiheit lebte. Wären sie geblieben, hätte man sie lebenslänglich eingesperrt. So ging es nicht nur mir, sondern auch anderen, die aus dem Norden gekommen waren. Ich sehe, dass die Gesellschaft im Süden die Freiheit sehr genossen hatte. Ich sehnte mich nach der Freiheit der Schriftsteller im Süden. Schriftsteller im Süden hatten ihre eigene Würde und konnten unabhängig von irgendwelchen Anweisungen schreiben. Die Menschen hatten die Freiheit, ihren Lebensunterhalt zu verdienen, überall gab es Güter im Überfluss. Die ländliche Bevölkerung genoss das Leben in der Natur mit allen Arten von Vögeln und Fischen. Anders als die Menschen im Norden, die sich dauernd Sorgen machen.

Ich war froh das zu sehen, aber ich machte mir Sorgen, dass die Partei und die Regierung wieder eine Landreform durchführen könnten, die Grundbesitzer hinrichten und ander Gräueltaten begehen könnten, unter denen die Menschen im Süden zu leiden hätten. Zum Glück mussten die Leute im Süden nur die Hälfte von dem erleiden, was der Norden erlitten hatte. "Die Hälfte" bedeutet, es gab auch eine Reform der Industrie und des Handels, wobei die Leute in die neuen Wirtschaftszonen getrieben wurden. Aber es gab keine Hinrichtungen und keine öffentliche Verurteilung durch Familienangehörige wie im Norden. Ich glaube, es ist nicht richtig, dass manche Leute im Süden die Leute im Norden ganz allgemein nicht mögen. Der Grund dafür ist, dass man im Norden viel schlimmer unter dem Kommunismus leiden musste als im Süden. Die Leute im Norden litten geistig und körperlich. Ihr Leid war unbeschreiblich. Mit meiner Erfahrung mit den Kommunisten, habe ich Freunden, die mich nach 1975 besuchten, wie z. B. Pham Dinh Chuong, geraten, das Land zu verlassen. Ich riet allen Verwandten zu gehen, wenn sich eine Möglichkeit bieten sollte.

Nguoi Viet: Sie bezeichnen sich als Feigling. War es nicht sehr tapfer von Ihnen, die Angst zu überwinden, die Sie mehr als ein halbes Jahrhundert beherrscht hat?

To Hai: Dieses Regime wird sich nicht ändern, wenn unser Volk so feige ist. Wenn man normalen Leuten ihre Feigheit vorwirft, dann muss man sie den Schriftsteller hundertfach vorwerfen. Denn es ist der Schriftsteller, dessen Mission darin besteht, Ideologie und Gutes im Geist der Menschen zu säen. Wenn sie es nicht wagen, ihre Gedanken zu äußern, dann ist das eine schreckliche Sünde.

Heutzutage, wenn wir uns im Cafe unterhalten, scheinen die Leute wirklich darauf aus zu sein, das Regime zu kritisieren. Sogar hochrangige Offiziere haben solch einen feurigen Geist. Aber keiner wagt es, seine Gedanken auszusprechen. Es gibt einige tapfere Leute wie Tran Khai Thanh Thuy, Le thi Cong Nhan, Nguyen van Dai... die sich zu Wort meldeten und jahrelange Haftstrafen in Kauf nahmen. Ich bewundere diese jungen Leute aufrichtig. Übrigens, die Vietnamesen sind von einer proletarischen Diktatur unterjocht, während die Anführer sich stets auf ihre Angehörigkeit zum Proletariat berufen, um ihre Machtansprüche zu rechtfertigen. In Wahrheit folgen sie dem Kapitalismus nach. Aber wer wagt es schon, den Mund aufzumachen! Dieses Verhalten, stets den Mund zu halten, enttäuscht mich. Darum habe ich mich in meinen Memoiren selbst einen Feigling genannt, um mich von der Feigheit zu befreien, die jahrelang auf mir lastete. Aber um in Vietnam eine Demokratie aufzubauen, braucht es mehr. Es bringt nichts, Memoiren zu schreiben wie ich. Was meine Memoiren tun können, ist nur einige Schatten über Vietnam aufzuzeigen, das wär's dann.

Nguoi Viet: Wie befreien wir unser Volk von der seit Herbst 1945 herrschenden Angst vor kommunistischer Unterdrückung?

To Hai: Was mir auffällt ist, dass die meisten ihre Gedanken nicht aussprechen. Manche haben ihre wahren Gedanken erst nach ihrem Tod veröffentlichen lassen, wie z. B. der Schriftsteller Nguyen Khai und der Dichter Che Lan Vien. Sogar Intellektuelle wie sie trauen sich nicht, die Wahrheit zu sagen, und einfache, normale Menschen erst recht nicht. Ich muss sagen, es gab andere, die sich zu Lebzeiten äußerten, wie Hoang Minh Tuong mit "Zeit der Heiligen", Dao Hieu mit "Verirren"... Aber davon gibt es nicht viele. So sehe ich also keine Möglichkeit, das Volk von der Angst zu befreien, damit alle zusammen einen Ausweg für die gesamte Nation finden können.

Nguoi viet: Meine letzte Frage. Haben Sie den vietnamesischen Lesern sonst noch etwas mitzuteilen?

To Hai: Mein einziger Wunsch ist es, dass meine Landsleute im Ausland wachsam gegenüber der kommunistischen Regierung sein sollen. Sie sollen sagen: "Die sagen nicht was sie meinen." Heute sagen sie das, morgen sagen sie vielleicht genau das Gegenteil. Die Einheimischen sind sich dieses Verhaltens ihrer Regierung wohl bewusst. Ich glaube, dass die Nation ein gemeinsames Gut aller ist, und nicht nur für spezielle Interessen. We dürfen es nicht einer Gruppe oder einer bestimmten Partei überlassen, einfach zu tun was sie wollen. Ich wünsche mir, dass meine Mitbürger, egal ob im In- oder Ausland, sich nicht von Hass oder Differenzen überwältigen lassen, die dann einen Keil zwischen sie treiben. Wir sollten nicht vergessen, es ist unser gemeinsames Ziel, für eine bessere Zukunft in Vietnam zu kämpfen. Wir müssen daran glauben, dass eines Tages unsere Nation sich verändern wird. Das ganze Land vom Norden über Zentralvietnam bis zum Süden wird diesen Tag der Erleuchtung genießen.

Nguoi viet: Vielen Dank für das Interview.

Friday, January 8, 2010

Nguyen Chi Thien ,neben Poesie (Teil 1)



Diese Geschichte erzählt vom Mut eines erstaunlichen Dichters, der es nicht nur schaffte, 27 Jahre unvorstellbaren Leids in einem kommunistischen Gefängnis zu überleben, sondern der in diesem ganzen Elend auch noch zwei bewundernswerte Gedichtbände schrieb.

Während der 27 Jahre, der Nguyen Chi Thien in vietnamesischer Haft verbrachte, trainierte er ständig sein Gedächtnis, um die vielen Hundert machtvollen Gedichte, die er in seinem Kopf geschaffen hatte, nicht zu vergessen, denn er hatte weder Stift noch Papier um sie niederzuschreiben.

Nguyen Chi Thien wurde 1939 als Sohn einer Familie der Mittelschicht geboren und erhielt eine gute Ausbildung gemäß französischer und vietnamesischer Kultur. Er erinnert sich an die "unendliche, grenzenlose Liebe und Sorge" seiner Eltern, die, nachdem bei ihm im Alter von 15 Jahren Tuberkulose festgestellt wurde, ihr Haus in Hanoi verkauften und nach Haiphong ans Meer zogen, um seine Gesundheit zu fördern.

1954, im Alter von 15 Jahren, begrüßte er die Gründung des kommunistischen Nordvietnam, aber wie viele andere Nordvietnamesen wandte er sich während der darauffolgenden Terrorherrschaft vom Regime ab. Während der "Kollektivierung" im sowjetischen und chinesischen Stil wurden in den Jahren 1953 bis 1956 Zehntausende hingerichtet und noch mehr wurden in unerträgliche Gefängnisse geworfen und starben dort schließlich.

Während dieser Zeit fing Nguyen Chi Thien an, regimekritische Gedichte zu verfassen, die umgehend im ganzen Land mündlich weitergegeben wurden.

1961, im Alter von 22 Jahren, wurde er für 3 1/2 Jahre ins Gefängnis geworfen, wo er für seine Eltern schrieb:

Ich bin mir meines zerbrochenen Lebens bewusst,
ich kann nicht viel tun, um euch eure Liebe zu vergelten...

Tatsächlich schrieb er das nicht, denn er konnte im Gefängnis nie schreiben. Selbst wenn er das Material hätte bekommen können, wäre es zu gefährlich gewesen. Stattdessen konnte er die Verse nur im Kopf behalten.

Während seiner ersten Haft schuf Thien etwa 100 Gedichte.

"Wer in einer freien Welt lebt", sagt er, "kann sich kaum die Lebensbedingungen der Gefangenen vorstellen. Immer hungrig, aßen sie alles was sie fangen konnten: Mäuse, Ratten, Spinnen, Schlangen, Echsen, etc. Nach kurzer Zeit waren alle Insekten in der Umgebung des Lagers ausgerottet. Die Gefangenen mussten das heimlich tun, wenn die Wärter sie beim Schlucken erwischten, wurden die Gefangenen sofort gefesselt. Die Leute starben einer nach dem anderen. So weit das Auge reichte, waren überall Gräber um das Arbeitslager."
Es scheint unmöglich, unter solchen Bedingungen zu überleben, aber Thien hatte immer seine Poesie wie eine überirdische Ehefrau an seiner Seite, die ihn tröstete und ihm Mut machte.

Ich heiratete die Poesie

Ich heiratete die Poesie seit meiner Studententage,
Bei unserer ersten Begegnung wusste sie, dass ich verliebt war.
Ich war so verliebt, dass ich alle irdischen Geliebten vergaß.

Und sie willigte ein, mich zu heiraten, einfach weil
ich nicht ohne sie und ihren Trost an meiner Seite leben konnte.
Unsere Hochzeit fand wirklich im Himmel statt,
Denn der Brautvater war der Traum, und die Vision die Brautjungfer.

Mit unseren Nachkommen hat die Poesie nun alle Hände voll zu tun,
sie wurde blass in all den Jahren der Gefangenschaft,
und nachdem sie aus ihrem Palast in den Wolken fortgezogen war,
versank sie nach den Tagen von Traum und Vision in einen dumpfem Dämmerzustand...

So werfen sie ihr vor, sie sei zu traurig und wütend,
weil sie sich weigert, Rouge und Make-up aufzulegen,
damit sie ihren Körper verkaufen kann, um davon zu leben...

Weil sie bei mir bleibt, kennt sie nur Tragödien und Leid,
teilt oh so viele traurige Geschichten, die in uns hochkochen.
- Liebling, bis wann wirst du deine Treue still bewahren?
- Bis zu dem Tag, an dem du mir die erste Lüge erzählst!

Nachdem er 1964 entlassen wurde, fuhr er fort, Gedichte zu schreiben und sie seine engsten Freunden auswendig vorzutragen. Sehr bald wurden seine Verse in Hanoi und Haiphong wohlbekannt. 1966 argwöhnte der Geheimdienst, es seien seine Gedichte, die da in Vietnam kursierten, und obwohl er leugnete, "reaktionäre Poesie" zu schreiben, ohne jedweden Beweis oder ein Gerichtsverfahren, wurde er nun für 12 Jahre ins Gefängnis gesteckt.

Thien verfasste während dieser 12 Jahre etwa 300 weitere Gedichte.

Egal wie verzweifelt er war, er fand immer noch - Gott allein weiß wie - die Inspiration und Stärke um zu sagen:

Obwohl die Nacht undurchdringlich dunkel scheint
und grenzenlos über meinem Kopf,
bete ich immer noch,
lebe ich und vertraue,
dass die Morgendämmerung kommen wird, dass die Morgendämmerung kommen wird.

Im Juli 1977, zwei Jahre nach dem Fall Südvietnams, wurde Nguyen Chi Thien entlassen, um im Gefängnis Platz zu machen für die vielen Soldaten aus Südvietnam. Als politischer Gefangener fand er keinerlei Arbeit. "Ich kam kaum über die Runden und ging oft hungrig zu Bett", erinnert sich der Dichter.

"Ich beschloss, meine Gedichte ins Ausland zu schicken. Sie waren die Frucht von zwanzig Jahren Arbeit. Ich konnte nicht zulassen, dass sie mit mir begraben wurden."

Nguyen Chi Thien beschloss, zur französichen oder britischen Botschaft zu gehen. Er brauchte drei Tage und Nächte, um 400 Gedichte niederzuschreiben.

Er schaffte es nicht zur französischen Botschaft, da diese damals schwer bewacht war. Am 16. Juli 1979 schlich er sich an den Wachen vor der britischen Botschaft vorbei und überreichte drei Diplomaten ein Manuskript, das er unter seinem Hemd verborgen hatte.

Das Begleitschreiben zu seinen Gedichten, das er auf Französisch verfasst hatte, trug den Titel "Die Blumen der Hölle" und lautete: "Im Namen von Millionen unschuldiger Opfer der Diktatur... flehe ich Sie an, diese Gedichte in Ihrem freien Land zu veröffentlichen...Von meinem gebrochenen Leben bleibt nur ein Traum zurück:

Dass so viele Leute wie möglich erkennen, dass der Kommunismus ein großes Elend für die Menschheit ist."

Britische Diplomaten versprachen feierlich, die Gedichte zu veröffentlichen und gaben ihm die Hand darauf. Als er die Botschaft durch die Hintertür verließ, wurde Nguyen Chi Thien sofort verhaftet.

http://www.theepochtimes.com/news/6-5-3/41077.html

Das 2.Teil kommt noch.........

Thursday, January 7, 2010

Interview with Composer To Hai


Editorial notes: To Hai or To Dinh Hai was born in 1927 in Hanoi. He started literal education and music lessons in a school of Catholic sisters in Hanoi. After graduating high school (1er French Baccalaurate),




To Hai participated in the National Defense Troop, then became a member of Communist Party.

Since 1947, To Hai has been well known with songs such as Nu Cuoi Son Cuoc (Smiles of Mountain Dweller) Tro Lai Do Thanh (Return to the Capital City)...To Hai has composed a lot, about 1000 music pieces. However, as per his confession, “most of my works were made by “order”, so they are actually singing out loud around propaganda slogans”.

In 1960, To Hai quit the Communist Party and retired from Army. After 1975, He moved to Saigon and in 1986 he took early retirement package. He chose to settle in Nha Trang City to live in seclusion and to avoid from “taking orders on what, how and to whom to write.”

Composer To Hai is 83 years old by this year. He’s sick, hard to move around, lying on his bed beside his PC, and is the oldest blogger in Vietnam. He keeps on writing to call for people’s disillusionment to give up communism, to reclaim people’s dignity which has been destroyed since the Autumn of 1945.

The book “the Memoire of a Coward” by To Hai will be publicized on Saturday, June 13 at 2:00PM at the auditorium of Nguoi Viet News’ Head Office by Que Huong Bookcase. On this occasion, To Hai, from Saigon, has agreed to join the tele-Interview with Nguoi Viet News as follows:
-Nguoi Viet: As normal, one usually writes good things about oneself in his/her memoir. However, in your case, you stated that it is the memoir of a coward; Why?

To Hai: In this memoir, I just wrote about my own cowardliness. The situation which I could not free myself from until retirement. In the past, when I was salaried by the Party and the government, in order to survive, I had to write things which I did not want to. I’m not different from some of my collagues who at the edge of their life have recognized the need of self reflection. I have done this self relfection for 15-20 years. But I dare not publish it domestically. I have to do it abroad. If there were freedom of speech in Vietnam, I would rather have it published locally. Up to now, even though the book has not publicized yet, Vietnam’s news papers have already insulted me. (Having a bad cough). I’m sorry, I’m not well so far. Therefore, I usually cough and cannot speak fluently.

-Nguoi Viet: In your Memoir, readers may see that when you were in twenties, you looked at the yellow star-red flag as the symbol of national pride. But later on, you said that, your dad used to told you that “because you have followed Communism, one day if you fail and come back home, your dad would drive you out of the door”. By that time, must your dad have recognised the harm which Communists may cause to the nation?

- To Hai: At that time, my dad was working in the post office sector. He could approach many books and magazines from abroad. So he read a lot and me too. However, we had very different view points. At that time, not only me but even King Bao Dai and other veteran revolutionaries would have rather seen the man whose name is Nguyen Ai Quoc and later changed into Ho Chi Minh, a patriot than a communist. Most importantly, Mr. Ho had dismissed the Indochina Communist Party and established the Coaliation Government with the participation of many non- communist members. My dad said “ you were cheated”. It was my dad’s saying which drove me toward the yellow star-red flag. Frankly speaking, it was the self pride of a teenager of 18 years old that kept me following Communism. Until the Land Reform campaign, I was disillioned and started to write. However, half of my writing was for my family survival and the other half was for myself. Those works which I wrote for survival, was actually a combination of slum without any artistical literary value. Until now, with “the Memoir of a Coward”, I can truly live and write so that readers and descendants may see that there was a time when artisdom like us have involved in deadful policies such as Land Reform. I do not hope to become a writer with my book but I do hope that my friends and descendants know how miserable our life was because we had to compose according to political orders.

- Nguoi Viet: During the Vietnam war, you stayed back in the North and your family migrated to the South. You have a brother in law, Lieutenant General Lam Quang Thi of the Republic of Vietnam. What was your view on the South society when the war ended in 1975?

- To Hai: On my blog, I have lessened my cowardliness by expressing my feeling in the article “a Visit to the Rich, a Question to the Fortune”. I arrived in Saigon after 1975 when my whole family had migrated to USA. It was like in 1954 when I returned to Hanoi, my whole family had migrated to the South. I was not as miserable as Duong Thu Huong when she arrived in Saigon and recognised that she was cheated. She had to sit down on the roadside, bursted out crying. However, I’ve known for sure that it is not a liberation war like the French one and that the South society is not the one being said by the Party that people were poorly exploited. Therefore, when I knew that my family had gone to the United States, I was very happy. My feeling was both missing my parents, brothers and sisters and joyful knowing that my family was freed safely. If they stayed they would have been imprisoned “for life” (sic). It is not my only view, other fellows who came from the North had the same feeling. I see the South society have enjoyed freedom very much. I’ve longed for the freedom of writers in the South. Writers in the South have their own dignity and been free to write irrelevant to any order. People have been free to earn their living, everywhere was plenty of goods. Rural people were enjoying the wild life with any kind of flying birds and swimming fishes. Unlike people in the North who always live in worry.

I was glad because of seeing that but I worried that the Party and the Government may conduct again the Land Reform policy, execution of owners and other deadful acts which make the South people sufferred. Fortunately, the South people had to suffer only half of what used to be to the North people. “Half” means that in the South, there were also Reform of Industry and Commerce, driving people to the new economic zones. But there were no execution of people, and no public condemnation by family members like in the North. I believe it’s not right that there are some South people who hate the North people in general. The reason is that the North people had to suffer from Communism much more terrible than that of their countrymates in the South. The North people had to suffer both mentally and physicalyl. Their sufferings were beyond any description. With my experience with Communists, I’ve given advice to some friends of mine who paid me a visit after 1975 such as Pham Dinh Chuong. I advised him to find a way abroad. I advised all my relatives who ever had an opportunity, should go.

- Người Việt: By addressing yourself as a coward, must you have been very brave to overcome the fear imposing on your mind for more than half a century?
- To Hai: This regime would not be changed if our people are so cowardly. If a normal people might be blamed once because of one’s cowardliness, a coward writer should be blamed a hundred times more. Because it is the writer whose mission is to sow idiology and good sentiments on people’s minds. If they dare not speak out loud their thoughts, they are terribly sinful.
Nowadays, as chatting with each other at a coffee shop, people seem very fervent in criticizing the regime. Even high ranking military officers are also having such fervent spirit. However, no one dares speak out their thoughts. There also are some brave persons such as Tran Khai Thanh Thuy, Le thi Cong Nhan, Nguyen van Dai... who have spoken out and accepted the price of years in prison. I completely admire those youngster. Besides, in general, Vietnamese people have been pinched under proletarian dictatorship while political leaders are trying to cling to their positions covering under the proletarian label. In fact they are following capitalism. However, who dares voice out! That behavior of keeping their mouth shut disappoints me. Therefore, I’ve writen the memoir addressing myself as a coward to free myself from the cowardly attitude which suppressed upon me for years. But to achieve democracy for Vietnam, it needs to do something more. Writing memoirs like me would not achieve anything. There is one thing that my memoir could do is to uncover some shades over Vietnam, and that’s it.

- Nguoi Viet: How to free our people from the fear of suppression by the communists since 1945’s Autumn?

To Hai: What I have seen is that most people did not speak out their thoughts. Some have publicized their real thoughts only after their death, such as writer Nguyen Khai, poet Che Lan Vien. Even intellects like them dare not tell the truth, let alone ordinary people. I must say that there were some others who did say when they were alive such as Hoang Minh Tuong with Saints’Time writing, Dao Hieu with Getting Lost... However, there’s not many as such. So, I do not see the way to free the people from fear so that everybody together may find the common exit for the whole nation.

- Nguoi Viet: My last question. Do you have anything else to say to Vietnamese readers?

- To Hai: My only wish is that my countrymates who are abroad should be vigilant over the communist government saying: they “say not what they mean” (sic). Today, they say this way, tommorrow they may say the opposite. Domestic pepole are very aware of such goverment’s behavior. I believe that the Nation is a common property, not of any particular interest. We must not leave it to a group, or a certain party to do whatever they want. I wish that my fellow citizen, who are either inside or outside the country, should not rely on hatred or differences in manners to drive a wedge between each other. We should not forget our common purpose is to fight for a better future for Vietnam. We have to believe that some day our nation will change. The whole country from North through Central and South will enjoy that enlightened day.

Nguoi Viet: Thank you for joining us in the interview





Monday, January 4, 2010

Corruption in schools a big problem in Vietnam

Do Viet Khoa, a high school math and geography teacher,sits in his house in Thuong Tin district in Hanoi, Vietnam, Wednesday, Dec. 10, 2008. Khoa has been trying to root out the petty bribery and cheating that plagues schools across Vietnam, where poorly paid teachers and administrators squeeze money out of impoverished parents who can’t afford to pay but feel they have no choice. (AP Photo/Chitose Suzuki)
San Francisco Chronicle / Press Democrat / Star Tribune /









By BEN STOCKING Associated Press Writer




Published: Saturday, December 27, 2008 at 11:39 a.m.Last Modified: Saturday, December 27, 2008 at 11:39 a.m.





HANOI, Vietnam – The thugs came after dark, as Do Viet Khoa and his family were getting ready for bed.
He says they punched him, kicked him, stole his camera and terrified his wife and children.
Khoa, a high school math and geography teacher, thinks the message was clear: Stop blowing the whistle on school corruption – or else.
For several years, Khoa has been fighting the petty bribery and cheating that plagues schools across Vietnam, where poorly paid teachers and administrators squeeze money out of even poorer parents.
Vietnam’s leaders approved a sweeping anti-corruption law in 2005, but implementation is uneven. The country still ranks poorly on global corruption surveys, and for ordinary Vietnamese, who treasure education, school corruption is perhaps the most infuriating of all.
Few dare to fight it, for fear of retaliation.
A slight, ordinary-looking man from a farming village, 40-year-old Khoa made a dramatic entrance onto the national scene two years ago. He videotaped students cheating on their high school graduation exams while their teachers watched and did nothing. State-owned TV stations played the tape repeatedly.
With TV cameras in tow, Vietnam’s education minister went to Khoa’s house to hand him a certificate praising his courage. Khoa appeared on Vietnam’s version of the Larry King show. The principal of the Van Tao High School, where Khoa has taught since 2000, was transferred.
But back in his farming village of Van Hoa, about 15 miles outside Hanoi, Khoa got anything but a hero’s welcome.
Teachers and administrators resented the unflattering spotlight. Even among parents and students, who stood to gain most from Khoa’s efforts, few came to his defense.
All the parents wanted was to get their children through school and into jobs, even if they had to cheat to pass their exams, Khoa said.
“The entire community has shunned me,” Khoa said. “They harass me on the phone, they send me letters. They say I put my thirst for fame ahead of their children’s welfare. Some of them even threatened to kill me.”
Thinh Van Nam, 27, a teacher at the school, thinks Khoa has brought his problems on himself.
“Khoa says we isolated him, but it is not true,” Nam said. “When someone feels ostracized by his peers, he needs to ask himself why.”
Matters escalated last month, when the four men came to Khoa’s house – two of them guards at his school, according to news reports. Police are still investigating.
Khoa has also run afoul of the new principal, Le Xuan Trung, after sending a letter to national and local officials alleging that Trung imposed various unfair fees to enrich school staff at parents’ expense.
One of Khoa’s biggest complaints is the “extra classes” implemented at his school and others across the country, in which regular school teachers tutor students for money.
“If they don’t go, the teachers give them bad grades,” said Khoa.
A teacher can triple a salary by packing students into the sessions. These cost parents about $6 a week – nearly as much as they earn farming rice.
Principal Trung did not respond to an interview request. But he was quoted in the People’s Police newspaper as saying enrollment in the classes is voluntary.
Trung reportedly said Khoa “did not always concentrate on his teaching and follow the school regulations,” and “he used his camera and recorder too much, so people did not feel comfortable talking to him.”
One man defending the teacher is Vu Van Thuc, whose son goes to the school. “He is raising his voice against these absurd requirements imposed by the school,” he said.
“He is really brave,” said Giang Xuan Dung, a math teacher. “I admire him for his courage and patience.”
Other schools have offered to hire Khoa.
“I thought we should support him,” said Van Nhu Cuong, a Hanoi headmaster who tried to hire him. “We really need people who dare to speak out.”
Khoa refused because the school is too far from his home.
His wife, Nguyen Thi Nga, worries about her husband’s crusade.
“This has caused us a lot of stress,” she said. “I wish everyone would join the fight against corruption so that we wouldn’t be the odd ones out.”
No matter what happens, Khoa said, he won’t stop fighting to uphold the ideals of honesty and integrity promoted by the communist revolutionaries who freed Vietnam from colonial rule.
“Many teachers are soiling the image of education,” he said. “Corruption is a betrayal of communist ideology and of the country.”




Vietnamese





Tham nhũng trong nhà trường .Một vấn nạn lớn ở Việt Nam.








Thầy giáo dạy toán và địa lý Đỗ Việt Khoa, trong ngôi nhà của mình tại huyện Thường Tín, Hà Nội, Việt Nam, hôm thứ Tư, mùng 10-12-2008. Thầy đang cố gắng trừ tiệt nọc những hành động hối lộ và gian dối lặt vặt loang ra như bệnh dịch tại các trường ở khắp đất nước Việt Nam, nơi mà những thầy cô giáo và các cán bộ quản lý giáo dục với mức lương còm cõi phải bóp nặn những đồng tiền từ các bậc cha mẹ khốn khó không có đủ điều kiện để lo cho con nhưng cảm thấy họ không có lựa chọn nào khác. (AP/Chitose Suzuki)
San Francisco Chronicle / Press Democrat




Thứ Bảy, ngày 27-12-2008
HÀ NỘI, Việt Nam – Những kẻ côn đồ đã tới sau khi trời sập tối, lúc ông Đỗ Việt Khoa và gia đình đang sắp sửa đi ngủ.
Ông kể là chúng đã đấm, đá ông, ăn cắp chiếc máy ảnh của ông và làm cho vợ con ông khiếp sợ.
Ông Khoa, một giáo viên toán và địa lý, đã nghĩ là thông điệp của chúng thật rõ ràng: chấm dứt việc tố cáo hiện tượng tham nhũng tại nhà trường và ở những nơi khác.
Trong nhiều năm qua, thầy Khoa đã và đang phải chiến đấu với những hành động mua chuộc hối lộ và gian lận lặt vặt lây lan như bệnh dịch trong các nhà trường trên khắp đất nước Việt Nam, nơi mà những thầy cô giáo và những nhà quản lý giáo dục được trả mức lương còm cõi nên phải bóp nặn những đồng tiền thậm chí trong số những bậc cha mẹ nghèo khó.
Các nhà lãnh đạo Việt Nam đã phê chuẩn một bộ luật chống tham nhũng chung trong năm 2005, thế nhưng việc thi hành nó không đồng đều. Đất nước này vẫn được xếp vào loại yếu kém trong các cuộc khảo sát về nạn tham nhũng toàn cầu, và đối với những người Việt Nam bình thường, vốn trân trọng việc học hành, thì tệ nạn tham nhũng trong nhà trường là điều đáng căm giận nhất cho tất cả mọi người.
Ít ai dám chống lại hành động tham nhũng, do họ lo sợ hành động trả thù.
Một người đàn ông mảnh khảnh, có vẻ bên ngoài bình thường ở một làng quê thuần nông, thầy Khoa, 40 tuổi, đã mở ra một trang đầy kịch tính trên bối cảnh đất nước này hai năm về trước. Ông đã quay phim những học sinh gian lận trong các kỳ thi tốt nghiệp trung học của mình trong lúc các thầy cô giáo khác coi thi đã không làm gì. Các đài truyền hình của nhà nước đã phát đi phát lại đoạn băng này.
Với những ống kính truyền hình đi theo sau, vị bộ trưởng giáo dục của Việt Nam đã tới nhà thầy Khoa để trao cho ông một tấm giấy khen ca ngợi tinh thần dũng cảm của ông. Thầy Khoa đã xuất hiện trên một chương trình kiểu như của Larry King tại Việt Nam. Vị hiệu trưởng của trường Trung học Vân Tảo, nơi thầy Khoa dạy từ năm 2000, đã bị thuyên chuyển công tác.
Thế nhưng khi trở lại với làng quê Vân Hòa của mình, vùng ngoại ô cách trung tâm Hà Nội khoảng 15 dặm, thầy Khoa đã chẳng nhận được một lời chào đón như một người anh hùng.
Các thầy cô giáo và những cán bộ quản lý giáo dục đã tỏ ra bực bội về địa vị nổi bật của con người không biết xu nịnh này. Thậm chí trong số phụ huynh và học sinh, những người đã giữ lập trường ủng hộ đến mức tuyệt đối trước các nỗ lực của thầy Khoa, thì chỉ có ít người bảo vệ ông.
Tất cả những gì mà các bậc cho mẹ mong muốn là cho con em họ ra trường và kiếm được việc làm, thậm chí nếu như họ phải dối trá để qua được kỳ thi cử, thầy Khoa nhận xét.
“Cả cộng đồng xa lánh tôi, thầy Khoa kể. “Họ quấy rối tôi qua điện thoại, họ gửi cho tôi những bức thư. Họ nói là tôi đã đặt ham muốn nổi danh của mình lên trên hạnh phúc của con cái họ. Một vài người trong số họ thậm chí còn doạ giết tôi nữa.”
Anh Thinh Văn Nam, 27 tuổi, một giáo viên của trường, thì cho là thầy Khoa đã tự chuốc lấy phiền toái vào mình.
“Thầy Khoa nói là chúng tôi cô lập thầy ấy, nhưng điều đó không đúng,” thầy Nam nhận xét. “Khi ai đó cảm giác là bị những người ngang hàng với mình tẩy chay, thì anh ta cần tự hỏi mình là vì sao.”
Các vụ việc đã diễn ra theo chiều hướng leo thang trong tháng qua, khi bốn người đàn ông tới nhà thầy Khoa – hai trong số họ là bảo vệ nhà trường, theo như tin tức báo chí cho hay. Hiện công an vẫn đang điều tra vụ việc.
Thầy Khoa cũng đã động chạm tới vị hiệu trưởng mới, ông Lê Xuân Trung, sau khi gửi một bức thư cho các giới chức trung ương và địa phương, khẳng định rằng ông Trung đã áp đặt nhiều khoản lệ phí không đúng nguyên tắc nhằm làm giàu cho cán bộ nhân viên nhà trường từ chi phí của cha mẹ học sinh.
Trong những lời phàn nàn mạnh mẽ nhất của thầy Khoa là về “những lớp mở thêm” được thực hiện ở trường của mình và những nơi khác trên khắp đất nước, mà tại đó các thầy cô giáo trong biên chế nhà trường đã dạy thêm học sinh để kiếm tiền.
“Nếu các em không học, thì các thầy cô giáo sẽ cho điểm kém,” thầy Khoa nói.
Một giáo viên có thể tăng lên gấp ba lần khoản thu nhập của mình bằng cách nhồi nhét các học sinh vào trong những buổi học thêm đó. Điều này đã làm tốn kém cho các bậc cha mẹ khoảng 6 đô la một tuần – nhiều gần bằng số tiền họ kiếm được từ nghề nông.
Thầy Trung hiệu trưởng đã không trả lời trước yêu cầu có một cuộc phỏng vấn. Thế nhưng ông đã được trích lời trên tờ báo Công an Nhân dân khi nói rằng các học sinh tham gia những lớp học này là tự nguyện.
Theo bài báo thì ông Trung cho rằng thầy Khoa “thường không tập trung vào việc dạy học và không tuân theo các quy định của nhà trường,” và “thầy đã sử dụng máy ảnh và máy ghi âm của mình quá nhiều, nên làm cho mọi người không cảm thấy thoải mái khi nói chuyện với thầy.”
Một người đang bảo vệ thầy Khoa là ông Vũ Văn Phúc, có con trai đang học ở trường Vân Tảo. “Thầy giáo đang lên tiếng chống lại những đòi hỏi vô lý mà nhà trường đã áp đặt này,” ông nói.
“Thầy thực sự là người can đảm,” đó là nhận xét của ông Giang Xuân Dũng, một thầy giáo dạy toán. “Tôi khâm phục tinh thần dũng cảm và bền bỉ của thầy.”
Các trường khác đã đưa ra đề nghị mời thầy Khoa về làm việc.
“Tôi nghĩ là chúng ta phải ủng hộ thầy Khoa,” ông Văn Như Cương, một hiệu trưởng nhà trường ở Hà Nội, người từng cố gắng mời thầy Khoa về trường mình, đã nói. “Chúng tôi thực sự cần những người dám nói thẳng nói thật.”
Thầy Khoa đã từ chối bởi vì trường này quá xa nhà thầy.
Vợ thầy, bà Nguyễn Thị Nga, đã lo lắng cho “cuộc thập tự chinh” của chồng mình.
“Chuyện này đã gây ra cho chúng tôi nhiều phiền toái,” bà kể. “Tôi mong mọi người sẽ hưởng ứng cuộc đấu tranh chống lại tham nhũng để chúng tôi sẽ không trở thành những kẻ lẻ loi.”
Chẳng có chuyện gì xảy ra, thầy Khoa nói, ông sẽ không ngừng đấu tranh để ủng hộ cho tinh thần trung thực và chính trực đã được đẩy mạnh bởi những người làm cuộc cách mạng vô sản giải phóng Việt Nam từ chế độ thuộc địa.
“Nhiều thầy cô giáo đang làm nhơ bẩn hình ảnh của ngành giáo dục,” ông nhận xét. “Tham nhũng là một hành động phản bội lại tư tưởng cộng sản và phản bội đất nước.”